Quel bizarre titre... Je ne sais pas comment vous vous fonctionnez, mais quand j'écrris, je mets toujours le titre en premier. C'est une manière de faire comme une autre, mais qui peut amener bien des surprises une fois le texte terminé, quand on se rend compte, qu'au terme de ses pérégrinations, on n'est pas là où l'on devrait être. Mais alors pas du tout.
Ce qui n'est pas encore le cas de ce texte-ci.
Lundi, c'était tournoi Swissholdem, 9è manche, et mardi, mon anniversaire. Vu que j'ai duré assez longtemps pour passer minuit, j'ai pu célébrer les premières heures de ma fête par une accession à la table finale de cette épreuve rassemblant 394 participants. Shortstack, évidemment, je me suis cependant battu jusqu'au dernier souffle (ou au dernier clignement de paupières, c'est selon) pour finalement crever au poteau, à la 4è place, KQ vs A4 du chiplead d'alors. Mon jeu fut faiblard durant la première heure, un peu trop loose, pas assez agressif, pas assez concerné, cherchant à chatté un coup... et, après être descendu à 1500 chips (sur 2500 de départ), j'ai eu un énorme coup de chance sur un coup où mon adversaire slowplay AK, ce qui me permet de rentrer dans la main avec A5 au bouton. Le flop tombe avec un As, tirage ventral pour mon 5, je mise (histoire de prendre le lead, ne sachant pas ce qu'il cachait), il calle; turn: blank, check, check; river: le 4 qui me donne la quinte, je mise, il relance, je pars à tapis, call. Double-up! Et je ne peux que m'incliner devant l'abnégation de mon adversaire: slowplay avec cette insistance relève de la maîtrise parfaite de ses émotions doublée d'une discipline de fer.
Cette main fut le déclencheur, je retrouve ma nit-attitude: je folde, folde et refolde, pour agresser quand les cartes viennent et passer entre les balles (comprenez par là les tapis preflop, les donk-overbet river et tous les moves que l'on peut rencontrer dans un freeroll) pour me laisser couler jusqu'à cette TF.
Au final, cette place me permet de remonter au 4è rang du classement général et ainsi de me profiler comme un outsider dans la course aux deux places WSOP 2009.
J'en rêve déjà... même si la route est encore longue.
Ce qui n'est pas encore le cas de ce texte-ci.
Lundi, c'était tournoi Swissholdem, 9è manche, et mardi, mon anniversaire. Vu que j'ai duré assez longtemps pour passer minuit, j'ai pu célébrer les premières heures de ma fête par une accession à la table finale de cette épreuve rassemblant 394 participants. Shortstack, évidemment, je me suis cependant battu jusqu'au dernier souffle (ou au dernier clignement de paupières, c'est selon) pour finalement crever au poteau, à la 4è place, KQ vs A4 du chiplead d'alors. Mon jeu fut faiblard durant la première heure, un peu trop loose, pas assez agressif, pas assez concerné, cherchant à chatté un coup... et, après être descendu à 1500 chips (sur 2500 de départ), j'ai eu un énorme coup de chance sur un coup où mon adversaire slowplay AK, ce qui me permet de rentrer dans la main avec A5 au bouton. Le flop tombe avec un As, tirage ventral pour mon 5, je mise (histoire de prendre le lead, ne sachant pas ce qu'il cachait), il calle; turn: blank, check, check; river: le 4 qui me donne la quinte, je mise, il relance, je pars à tapis, call. Double-up! Et je ne peux que m'incliner devant l'abnégation de mon adversaire: slowplay avec cette insistance relève de la maîtrise parfaite de ses émotions doublée d'une discipline de fer.
Cette main fut le déclencheur, je retrouve ma nit-attitude: je folde, folde et refolde, pour agresser quand les cartes viennent et passer entre les balles (comprenez par là les tapis preflop, les donk-overbet river et tous les moves que l'on peut rencontrer dans un freeroll) pour me laisser couler jusqu'à cette TF.
Au final, cette place me permet de remonter au 4è rang du classement général et ainsi de me profiler comme un outsider dans la course aux deux places WSOP 2009.
J'en rêve déjà... même si la route est encore longue.
Et que j'ai mal aux pieds.
(Bon, en même temps, Lesage va bien à l'EPT San Remo, lui!)
2 commentaires:
Tu veux dire quoi par "Bon, en même temps, Lesage va bien à l'EPT San Remo, lui!" ???
Que même les fishs ont une chance ?
.......
Good luck quand même pour tes tentatives de qualifs !
Oh non, je te considère comme un bien meilleur joueur de tournoi que je ne l'ai jamais été et j'ai beaucoup de respect pour ton jeu, ton analyse et ton blog.
J'ai écrit ça pour trois raisons:
1) pour te "piquer", pour la provoc'
2) pour me donner du courage en me disant que, même suisse, c'était possible de se qualifier pour un event d'envergure.
3) pour savoir si tu lisais mon blog ! :-)
J'espère ne pas t'avoir vexé, c'était pas le but. S'il y a un fish ici, c'est moi et de loin.
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