15 septembre 2009

Question

Question: qu'est-ce qu'il y connaît Rick Hunter, aux femmes?
Réponse: ...
Bref.

Ce dimanche, je participe à un MTT live que je vais terminer à la 4è place. Une bonne perf', malgré la fatigue accumulée suite à un samedi soir de folie... (je n'en dirai pas plus). Revenons à nos moutons. Si j'écris ce billet, c'est pour vous poser, à vous tous, une question concernant une main que j'ai disputé dans les premiers levels de ce tournoi dominical. Voilà l'explication:
33 joueurs au départ, 10'000 jeton de stack, levels de 30 min.
Contexte: Troisième niveau; blinds 75-150, mon stack +/- 8'500. Stack de vilain: + que moi (environ 12 - 13'000).
Un joueur a sauté. Il semble jusque là que les joueurs présents à table se sont vus donné pas mal de monstres. Plusieurs joueurs dans chaque coup, une entame de tournoi assez large pour la table. Nous sommes 8 autour du ring. Vilain, qui n'est qu'autre que RivierAs, une fille, connue sur un forum suisse, raise en MP à 450. Elle n'a joué jusqu'alors que très peu de coup, et n'a pas montré ses cartes souvent. Je soulève 4s 4h (plus tout à fait sûr des "couleurs"). J'ai la position, je m'attends à ce que les blinds suivent, je prends la décision de call. Bizarrement, B, SB et BB se couchent.
Nous sommes deux dans le coup.

Le flop vient : Ah Ts 4d

Elle mise 600. Je la re-raise à 1'500 en me disant qu'elle a probablement touché un as, donc y a un peu de value à faire. Elle calle.

Le pot fait 4'125.

le turn est un Kd.

RivierAs me bet 2'000.
Pendant que je réfléchis, elle me dit "je calle, si tu shove...", etc... Comme je n'ai jamais joué live avec elle, je ne sais pas trop comment interpréter ce talk. Je m'embrouille un peu dans mes pensées encore ethylisées de la veille et m'étonne de subir cette attaque de front après la démonstration de force que je donne au flop. 
Voilà, amis bloggers, lecteurs, j'attends vos commentaires sur sa hand range et toute autre considérations. 

8 septembre 2009

Qui de neuf sur la planète poker?

Je vous propose cette semaine un petit voyage autour de la planète poker sous l'angle de l'info, certes, mais aussi de la légèreté, de l'insolite et du futile. Welcome on board, fasten your seatbelts.

Premier arrêt chez moi, en Suisse, où le site communautaire Swissholdem a fait peau neuve. Une version 3 qui se veut très "facebook-like" et qui fera l'objet d'un compte rendu plus complet dans les prochains jours. En attendant, rien ne vous empêche d'y faire un tour pour y constater de visu les changements apportés par cette nouvelle mouture; la communauté étant bien entendu ouverte à toute personne de bonne volonté. Et même aux autres...

Destination la France pour notre deuxième arrêt, où Pokernews nous apprend que le joueur français Thomas Fougeron (aka The Furious Frenchman) n'est toujours pas sorti de son bad run qui dure depuis deux ans. Viré par son sponsor (le même que celui de PP The Bandit), au fond du trou, le joueur s'est vu molesté par deux agresseurs pour lui tauper* son téléphone portable. Résultat des courses: une chute d'une "falaise" de plus de 25 mètres et quelques frayeurs pour Thomas, qui inflige ici un sérieux good beat à la vie. Au détour, je ne comprends pas la décision de la room ex-mécène de Fougeron. Franchement, PP The Bandit et The Furious Frenchman à la même table, ça fout les boules! Plus que "Superroger" en tout cas, non?

Du côté du pays de la liberté (les States, donc), c'est une affaire révélatrice des abus des nouvelles technologies de communication qui a retenu mon attention. Patrick Antonius, en effet, se voit réprimander par Papi Doyle au cours de l'une de leur partie de donk dans la Bobby's Room, au Bellagio. Motif? Ce dernier se serait fait traiter de "gâteux" par le Finlandais sur son compte Twitter. Petit problème, Antonius n'en possède pas. Communiqué de presse et déclarations immédiates du joueur nordique afin de crever l'abcès, révèle le site Pokerlistings qui, par ailleurs, a vu son ex-boss et fondateur disparaître de quelques balles dans le coffre (mais bon ça, c'était avant, il y a un mois, donc je ne développe pas). Suite à cette dérive, je suis personnellement encore plus réticent à l'idée de me créer un compte twitter et j'ai couru sur facebook afin d'y rechercher d'éventuels usurpateurs de mon nom. Ouf, il n'y en a pas... Je fais pâle figure contre les 12675 B. Obama, les 3671 N. Sarkozy, les 16 P. Antonius et les 2 Jonathan de Secret Story.

Sinon, partout autour de nous, la saison de grands tournois reprend ses droits. PPT à Cannes, EPT de Barcelone (où, paraît-il, Elky dégomme à tout-va) et WPT de Marrakech sont de brillantes alternatives aux divers SPT, UPO et autres. À vos satellites !

Moi, je peux pas, je bosse. Et ça m'emmerde...



T'es gâteux, Doyle, j'te dis qu't'es gâteux!

*Stefal, si tu me lis, voici un défi concernant ce terme. Hé oui, c'est un "suissisme".

Le lundi, c'est freerolls (2)

À partir de là, le but est de décrocher une TF. Les éliminations ne s'enchaînent qu'à un rythme très lent et je parviens à maintenir mon stack aux alentours des 25'000 chips, ce qui lui donnera des airs de maigrichon quand il ne restera plus que 20 joueurs (37'200 de moyenne). Réunification à deux tables, je regarde le nom des joueurs encore classés et constate que Jeeby et Xewod en font encore partie. Malheureusement, pas de Xewod à ma table (adieu bounty, donc), mais le Belge est bien là, lui. Après trois élimination, je trouve KK en SB et prie pour avoir un peu d'action. Il faut que je double pour passer un poil au-dessus de la moyenne. Fold, fold, fold jusqu'au bouton qui relance de façon standard. Nous sommes à des blinds de 800-1'600 avec des ante de 125. Alleluja, je boîte mes 21 derniers mille. BB fait ce qu'on attend de lui, il couche, et le bouton, qui me couvre d'environ 4'000, me calle. Il montre les 7. Tout se passe bien jusqu'à la rivière qui me crucifie avec un terrible, mais néanmoins classique, 2 outers. Dead, 17è, sur 496.

Je considère une demi-finale dans ce type d'épreuve comme une bonne perf', même si j'ai joué mon jeu "spécial freeroll", c'est-à-dire ce que je définis comme une variante serrée du jeu tight agressif. En un peu plus tight et en plus agressif. Clairement (trop) dépendante, à un moment donné, des cartes que l'on reçoit, mais terriblement efficace quand les gens s'envoient en l'air avec tout et, surtout, n'importe quoi. Cette approche m'a donné raison, en tout cas hier. Bien que n'étant pas un grand fan de freerolls, j'aime toutefois beaucoup joué ce type d'épreuves qui conduisent à un classement sur plusieurs manches, permettant ainsi de limiter un tant soit peu la variance particulière de ce qui peut ressembler, par moment, à du lotopoker. À ce propos, il m'est difficile de donner un avis objectif du niveau de jeu sur le xewoll de hier, tant j'ai vu de jolis coups, assortis d'immondes horreurs, tout au long de mon parcours.

Pour finir, je ne participerai pas à tous les xewolls, je n'en ai pas le temps et ne possède pas (encore) de compte sur toutes les rooms qui les accueillent, mais je vais essayer de bien figurer au classement général en réitérant ce type de perf' sur les épreuves auxquelles je prendrai part.

Pour terminer, saluons l'initiative de celui qui ne connaît toujours pas la ritalin pour avoir monter cette compèt'. Nice job, coup de chapeau pour le tour de force, M. Xewod.



Vous reprendrez bien un peu de freeroll?

7 septembre 2009

Le lundi, c'est freeroll... (1)

Le lundi, c'est freeroll. Deux championnats au programme aujourd'hui.

Tout d'abord, la deuxième manche du mini-championnat SPT (swisspokertour) sur Winamax. Une compétition composée de 8 manches, dont le vainqueur ira à Deauville pour défendre les couleurs suisses lors de l'EPT de janvier. Un peu plus de 140 joueurs au départ et une répartition des points selon la formule du Grand Prix. Il y a une quinzaine de cela, je terminais 40è de la première manche, c'est donc bien décidé à me défendre becs et ongles que j'attaque, ce soir. Autant vous le dire tout de suite, je me suis fait explosé bien vite. Voilà la main incriminée et incriminante est une bête rencontre AK vs AA. Blinds 25-50, j'ai 2'000 de tapis. Je raise à 150 en MP, le bouton suit et la BB me 3-bet à 350. Petite pause pour se pencher sur l'historique. La main précédente, je raise, toujours en MP, me fait caller par le bouton et le BB 3-bet en squeeze. Fold, fold. J'inscris dans le chat: "nice spot!" Voilà, le même schéma se répète. Entêté, je me dis que le BB profite de ce qu'il pense être un bon spot pour squeeze. Je 4-bet donc à 800. Le bouton couche et mon big blind pousse la boîte. Oooouuulàààà... Je me dis qu'il a les dames, et j'ai 1'000 à rajouter dans 3'000.

Baaanzzzzaaaïïïï!

Et je tombe sur les as. On peut disserter des heures sur le fait que j'avais tous les indices devant mes yeux pour jauger de la force de mon adversaire, mais je crois surtout que ma réflexion fut biaisée par l'historique de la table. Ou par le fait que je ne pas VOULU le mettre sur deux as ou deux rois. J'ai choisi, certainement en mini-tilt devant sa résistance, de privilégier l'option qui me convenait le mieux, càd QQ. C'est fou, je pourrais parier que jamais je ne ferais un move pareil (le 4-bet, puis le call à tapis) en live. Comme quoi, le net est rempli de fishes. Je finis 122è et perds quasiment toutes mes chances de bien figurer dans le classement général. À l'impossible nul n'est tenu, cependant.

Le deuxième free de la journée est la première manche du championnat organisé par Xewod. On attendait tous les no-lifes et autres bloggers du web pour cet événement et nous nous retrouvâmes à 496 sur la ligne de départ (ceux d'entre vous qui font, en ce moment, une référence mentale à une célèbre chanson de Renaud, ont des pensées déplacées...). Bref, un début de tournoi piano-piano pour atteindre la pause avec un stack de 1'000 jetons et des blinds à 60-120 pour la reprise. Je survis, jusqu'à ce que je reçoive deux fois QQ coup sur coup. Comme souvent dans les freerolls, tout se joue preflop ou au flop et je monte mon stack à 6'000 jetons.

À noter, pour cette deuxième mouture de QQ en late position, le mec, sûr de lui, qui balance la sauce avec A-5 et deuxième paire floppée. En même temps, l'agresseur peut souvent avoir raison dans ce genre de configuration. M'enfin, paire de 5, quand même. 6'000, ça me permet de voir venir, quand, deux tours d'orbite plus tard, je reçois les as, 3-bet le chip-lead de la table (sur des blinds à 80-160), qui s'était montré à plus d'une reprise très aggro, et calle sa boîte sur un flop 8D-QD-7C. Il me montre 99 et me voilà propulsé à 11'000 chips, soit la 14è place provisoire sur les 160 joueurs restants à ce moment-là. Puis, plus rien à signaler jusqu'à la deuxième pause, si ce n'est un AQs qu'on me 3-bet en New York Back Raise et que je lâche, où je pointe fièrement à la 24è place sur les 88 joueurs encore en lice. Moyenne à 8'400 et 10'400 devant moi pour reprendre à des blinds 125/250/25.

[Petite note: c'est seulement pendant cette pause que je me dis que la structure de ce tournoi est vraiment pas mauvaise et qu'il faudrait peut-être que je joue autre chose que des championnats freerolls sur Ongame...]

La bulle saute (60 joueurs payés) juste après que j'ai floppé une couleur max. Bien rentabilisée. 25'000 jetons à 53 joueurs restants, pour une 5è place provisoire. Je me prends à rêver des gravir petit à petit les échelons pour décrocher une TF. Wait and see...

6 septembre 2009

Movin' on up!

Je déménage. Ce qui explique le silence radio de ce blog depuis quelques jours. Et comme je fais les choses petit à petit et que je n'ai bien sûr pas encore terminé, je reprendrai la plume dès que le temps, et les mode d'emploi IKEA, me le permettront.


T'as une clé de 20?