16 février 2009

Vitalogy


Suite à un délire sur le forum de swissholdem, je me suis, ce week-end, (re)pris d'affection pour tous ces vieux jeux vidéo auxquels je jouais dans mon enfance et pendant mon adolescence. Phillips Videopac, Commodore 64, Amiga 500, NES, SuperNintendo sont autant de machines qui, ayant peuplé mes primes années, ont disparu de ma circulation depuis belle lurette...
Mais, ce week-end, j'ai décidé de les faire revivre, au travers d'émulateurs que je fais tourner sur mon mac. Et là, comme aspiré par une sensation depuis trop longtemps oubliée, je plonge dans un univers nouveau et bien connu à la fois... Boum, petite crise de nostalgie.
Nostalgie de ce temps où pouvoir être notre joueur de foot préféré, pendant les parties à la récré, était primordial; où, une fois les devoirs bâclés, il était vital de se retrouver le premier sur le terrain de jeu du quartier; où les natels n'existaient pas et seule comptait "l'heure de rentrée" promise à nos parents; où on se réunissait chez le seul pote du quartier qui avait une console, un ordi, pour faire des parties. Où, l'imagination débordante, nous inventions sans cesse des jeux avec notre frère, cousin, ami. Où le quartier n'avait pas la connotation qu'il a aujourd'hui. Où l'argent n'était pas la principale source de conversation et où la seule délinquance que nous connaissions était celle qui consistait à piquer un carambar et deux malabars à la vieille Berthe...

Je n'ai certes que joué à des jeux vidéo ce week-end... Mais je me suis rappelé comme c'était bien.
Et le poker, le temps de ces quelques heures, n'était rien d'autre qu'un jeu de grandes personnes.

Oui, j'ai fini Golden Axe, pour la 612è fois.

8 février 2009

Every hand's a winner...

Aujourd'hui, petite leçon de philosophie dispensée par Kenny Rogers (et pour ceux qui connaissent pas, utilisez vos petits doigts pour faire une recherche google. Bande de feignasses!).


On a warm summer's evenin', on a train bound for nowhere
I met up with the gambler. We were both too tired to sleep.
So we took turns a-starin' out the window at the darkness.
When boredom overtook us, he began to speak.

He said, 'Son, I've made a life out of readin' people's faces.
Knowin' what the cards were by the way they held their eyes.
So if you don't mind my sayin', I can see you're out of aces,
For a taste of your whiskey, I'll give you some advice.'

So I handed him my bottle, and he drank down my last swallow.
Then he bummed a cigarette and asked me for a light.
And the night got deathly quiet, and his face lost all expression.
He said, 'If you're gonna play the game, boy, you gotta learn to play it right.

You've got to know when to hold 'em, know when to fold 'em
Know when to walk away, know when to run.
You never count your money when you're sittin' at the table.
There'll be time enough for countin' when the dealin's done.

Every gambler knows that the secret to survivin'
Is knowin' what to throw away and knowin' what to keep.
'Cause every hand's a winner and every hand's a loser
And the best that you can hope for is to die in your sleep.'

And when he finished speakin', he turned back toward the window,
Crushed out his cigarette and faded off to sleep.
And somewhere in the darkness, the gambler he broke even.
And in his final words I found an ace that I could keep.

You've got to know when to hold 'em, know when to fold 'em
Know when to walk away, know when to run.
You never count your money when you're sittin' at the table.
There'll be time enough for countin' when the dealin's done.

4 février 2009

Ben Oui!

Stefal, dans son dernier post (ici), fait l'inventaire de toutes les "signatures" des blogs qu'il lit. Il cite, entre autres, les désormais fameux "ce sera tout pour ce kipik aujourd'hui" et propose aux bloggers de faire marcher leur machine à créativité afin de se doter de pareil rituel.

Je dois avouer que l'idée me titille, aimant jouer avec les mots, même si je ne sais pas encore si je vais me lancer dans cette quête effrénée à l'originalité.

Par contre je me réjouis de lire les billets des joueurs dont je parcours régulièrement les compte-rendus. Pour la petite histoire, je n'ai pas de signature, c'est vrai, mais plus de 80% des intitulés de mes billets sont également des titres de chansons. Petit défi à celui qui en trouvera tous les interprêtes de la manière la plus honnête possible, cela va de soi.

Allez, à plus.

[et pendant ce temps, je double sur la première main d'un SNG 27 joueurs, KK vs 99...]

3 février 2009

Kill the fish

Le lundi, c'est tournois.

Le freeroll SPT de hier soir ne commençant qu'à 21H00, je me pose devant mon écran à 19H00 déjà afin de me chauffer. Au programme, deux SNG, 18 et 90 joueurs, et le tournoi 15'000$ garantis sur PS. Tous à 5.5$ de buy-in, mes nouvelles règles de gestion m'empêchant, pour l'instant, de jouer plus cher (petite parenthèse [là, juste à gauche] pour dire que je ne pourrai donc pas, pour l'instant, participer au last longer mis en place par Lesage... Snif et bouh! Mais la discipline m'impose d'y renoncer. Et pour une fois que j'en ai...). 5'517 joueurs sont au départ du donkament. On s'marre, on rigole, mon tapis fait le yoyo et le SNG à 18 joueurs entre dans sa phase finale; 5 joueurs restants pour quatre places payés. Bing, bulle pour papa qui voit sa couleur battue par un full, une doublante tombant à la rivière. Allez, pas grave, on se remotive.

21H00: le freeroll démarre. J'en profite pour lancer un "kill the fish" sur winamax, toujours à 5.5$ (le "kill the fish" est un tournoi à bounty: 4$ dans le prize pool et 1$ sur la tête de chaque joueur). Je passe pas loin de l'élimination dans mon 15'000$, mais double, ouf! 14 survivants dans le 90 joueurs, suis shortstack, aïe... AJ, tapis! deux call. Je bats un joueur, perds contre le deuxième, bulle (13è pour 12 payés). Re-bing! Pas le temps de faire passer le tilt, KQs en milieu de position dans le "kill the fish", relance, call du bouton. Deux paires au flop, j'ouvre, calle. La turn apporte un baby, shove, call. Je suis battu par un brelan de rois. Re-re-bing!

Et c'est moi le fish.

Paire de trois en bb dans le freeroll, pas de relanceur, je check. Ouah, un trois au flop, avec un tirage couleur. Je vous épargne les détails, vous l'aurez deviné. Re-re-re-bing! 104è sur 147, pas terrible, vraiment pas terrible. Les WSOP s'éloignent.

Deux heures plus tard... Oui, lecteur attentif, toi seul auras remarqué que je suis encore en lice dans le 15'000$ garantis. Out 88è pour 38.62$ de gains. Ce qui me permet de finir la journée dans les chiffres noirs. Mais avec beaucoup de frustration.

Bilan: deux bulles, deux éliminations très précoces, 1 late finish, 1 litre de thé, 1 poire, 1 yoghourt mocca, 12 cigarettes, 5 coeurs de france (ou prussiens ou palmiers, dépend de la région linguistique) et 16.12$ de gains.

Ma vie est passionnante.


Lui aussi, il kill des fishes!