Where the hell are my chickens ? - Farmer Frank Michael
11 ans. 11 ans que je n'avais pas rédigé un article ici, fatigué par ce jeu et l'environnement qui était (est) le sien, surtout en live. 11 ans, donc, que je n'avais pas régulièrement joué au poker malgré quelques brillantes tentatives autour des tapis de Prague, Barcelone ou Berne, principalement, voire uniquement, en cash game lors de vacances. 11 ans, aussi, enfin 11 jusqu'à l'été dernier, que le poker en Suisse était interdit hors casino, y compris, en principe, en ligne.
Mais voilà, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, spécialement quand Pokerstars devient l'un des seuls opérateurs agréés sur le territoire de mon pays de naissance, en 2021. J'ai donc repris, avec parcimonie, le chemin du poker en ligne le printemps dernier, et celui du live à peu près à la même période, la cardroom du coin ayant réouvert ses portes l'été dernier, curieux de constater ce qu'il était advenu de mon ex-jeu préféré.
Si les tournois live m'ont paru étrangement familiers (j'ai pu d'ailleurs pu engranger un peu plus de 2k de gain pour 3 ITM dont une victoire), tant sur leur niveau que sur la composition sociale de leur field (aaah, qu'elles m'avaient manqué ces vieilles merdes ravagées -non), le poker en ligne, quant à lui, m'est apparu sous un jour nouveau. Ma première surprise a été de constater que les SNG, un de mes formats privilégiés, n'étaient plus du tout populaires sur la plateforme de Neymar. Des plombes d'attente pour remplir un tournoi full ring non turbo, même à 5 balles, impossibilité de s'enregistrer sur plusieurs tables d'un format donné, un wagon de reg à chaque session... Reste l'unique option des turbos, si l'on souhaite un tant soit peu multitabler. Bon, je ne m'attendais à rien mais je suis déçu quand même de ne pas pouvoir recommencer sur des formats que je connais(sais) et maîtrisais bien.