Hum, comment dire? Difficile d'expliquer un truc qui, il y a encore quelques secondes à peine, paraissait hautement improbable. Ben, voilà, il y a quelques heures, les dirigeants de PokerStars, Fulltilt et AbsolutePoker ont été arrêtés aux États-Unis. Oui, j'te jure. Et par le FBI, en plus. Limite Jack Bauer et compagnie. Ceux qui n'ont pas pu se faire passer les menottes sont activement recherchés par Interpol. Si tu me crois pas, ouvre ton navigateur et tape 'pokerstars.com' ou 'fulltiltpoker.com', pour voir. C'est qu'on rigole pas aux States. C'est quand même eux qu'ont inventé Guantanamo... Si tu veux, en Amérique, c'est interdit de jouer au poker. Enfin, pas exactement. Ce qui est interdit, c'est, pour un établissement bancaire donné, d'accepter des transactions financières issues d'un site de jeux d'argent en ligne. Du coup, les majors ont trouvé des moyens détournés d'effectuer leurs transferts d'argent... Et c'est là que le bât blesse. Accusées de blanchiment d'argent, de détournement de fonds et de pleins d'autres motifs pas cools, les salles de poker en ligne leaders du marché se sont vues obligées d'arrêter dans la minute tout business avec leurs joueurs américains. Au-delà du séisme que cela provoque Outre-Atlantique, la question de la continuité du poker en ligne mondial est posée. Parce que, même si t'es pas Américain, ta tune à toi (et la mienne aussi, mec !), elle est sur un site qui est sous le coup d'une procédure judiciaire. Du FBI.
Le bonus slowrolled: l'acte d'accusation (en anglais, certes, mais en entier).
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