Commençons par le commencement. Félicitations à Vincent, aka raulvolfoni, qui remporte mon petit concours et qui participera à l'étape live du PKR Challenge le 19 décembre prochain à Paris. À la lutte avec Stefal, il ne passe l'épaule qu'un d'un demi-point. Pour ma part, j'ai pu me délecter d'un duel franco-belge sur des questions que j'ai pris un malin plaisir à rédiger. À noter qu'aucun de deux participants n'a pu répondre à la question bonus qui, je l'admets de bon coeur, était terriblement difficile, vu que je n'ai pour ainsi dire jamais évoqué ma profession sur ce blog. Tous les détails se trouvent dans les commentaires de ce message. Je compte bien sûr sur Vincent pour nous tenir au courant de sa prestation dans ce qui ne sera ni plus ni moins que son premier tournoi live. Gl at the tables!
Je n'ai que très peu joué online cette semaine. Deux participations à des freerolls lundi (celui de la xewoll league sur bwin et celui de swissholdem sur winamax) pour des résultats honnêtes, sans être ITM toutefois (90è/890 et 31è/136). Mais bon, c'était lundi et ça passe le temps en attendant Dr House. J'ai également tenté quelques sats pour le daily 80 grand de pokerstars; sans succès malheureusement. Voilà pour mon activité hebdomadaires autour des tables virtuelles. Si je n'ai que très peu fréquenté le net, je le dois au fait d'avoir participé à trois tournois live ces derniers jours, avec un peu de cash au rendez-vous (hé, oui, enfin!).
Première tentative mercredi soir, sur un 50+5 CHF avec 20 joueurs au départ. Nous jouons le troisième round et je suis de BB avec . Deux joueurs ont limpé, je ne fais que compléter, désirant de ne pas créer un pot monstre dans les premiers levels de ce tournoi. La BB complète et le flop tombe . Bon, la bonne nouvelle, c'est que j'ai maintenant un brelan; la mauvaise. c'est que ce flop hyperconnecté représente un danger évident. Je donkbet, BB se couche, un joueur en early position paie et le dernier encore en lice lâche ses cartes. La turn et la rivière n'apportent aucune autre carte susceptible de compléter le tirage quinte. Comme j'ai betté la turn et que mon vilain a call; je décide de check/call la rivière. Je vous épargne les détails, mais il montre (joli limp UTG+1), pour un set supérieur. Ce coup réduit mon stack à peau de chagrin. Je finirai par envoyer la boîte quatre mains plus tard, pour ne pas doubler et sortir sous les huées des voix dans ma tête. Un peu à contre-coeurt je m'inscris alors à un sit'n go pour le même buy-in. Nous sommes 10 et je sens mon côté loose-maniaco-agressivo-gambler prendre le dessus. Heureusement pour moi, mes mains relancées trouvent très souvent leur flop durant les premiers niveaux, ce qui me permet de monter un stack confortable. Alors que nous ne sommes plus que cinq, je vais faire preuve de magnanimité en faisant doubler deux shortstacks (avec vs et vs ). Je me maintiens toutefois à un niveau honnête pour atteindre la bulle. C'est à ce moment que je lance la machine, pour relancer deux coups sur trois. Je remporte la plupart des pots preflop, ne montre quasiment jamais mes cartes et ne stopperai la mécanique qu'une fois le head's up terminé... Et remporté (ok, sur un coup de chatte...). 250 CHF qui rentrent; c'est bon pour le moral.
Sur ma lancée, je m'inscris jeudi pour un tournoi dont le buy-in est de 110 CHF. Sur place, je constate que le nombre de participants est relativement famélique (15), mais que la structure de payout est bien sympathique (à l'image d'un sit'n go une table, il n'y aura que trois payés, selon une répartition 50%-30%-20%). Le jeu se déroule tranquillement, on a le temps de pratiquer un bon poker, de développer les coups et je prends beaucoup de plaisir à être de la partie. Les mains jouées n'ont que peu d'importance, beaucoup de mes jetons ont été acquis preflop, au flop ou à la turn, sans showdown. À partir des 10'000 de départ, je monte sans coup férir à 20'000, pour ensuite stagner jusqu'à ce que le field soit réduit à 4 joueurs. Il est vrai que je n'ai pas pris beaucoup de risque durant ces niveaux, me contentant de voler les blinds, puis de les payer, etc. Un gros resteal à noter, sans panache toutefois, puisque je possédais les dames en SB. Nous sommes donc 4 et concluons un bubble deal, le 4è se verra rembourser. Le deal entériné, le shortstack boîte, est payé, et sort. À 3 joueurs, je vais bénéficier d'un énorme concours de circonstance. Mes deux adversaires se partagent le chiplead avec 65'000 chacun, au jeton près, tandis que je me dis que la partie va être difficile, avec mes 20'000 petits amis. Première main à 3: le bouton raise 6'000 (blinds 1000-2000), pour se voir 3bet par la BB à 16'000. L'ouvreur réfléchit, puis 4bet à 30'000. BB call. Je prie pour un baby flop, sur lequel je les imagine bien s'entretuer. Mon voeu est exaucé quand le board montre un ten high. BB ouvre all-in, call du bouton. vs . Pas de bad beat et le bouton double. Head's up. Je me retrouve toujours avec mes 20'000, faisant face aux 130'000 soldats assoiffés de sang de mon adversaire (qui, soit dit en passant, se trouve être le même opposant que lors de mon tête-à-tête final de la veille). Malgré un double-up précoce, je ne pourrai rien faire et m'incline sur un joli play de vilain. Je prends quand même 400 CHF.
Je crois que ma période de tilt est terminée. Parce que c'est de ça qu'il s'agissait, un putain de tilt, associé à une grosse tendance maniaco-je-suis-le-meilleur-du monde. À confirmer ces prochains jours, où je devrais faire mon retour, mais online cette fois.
Ah, et j'ai eu la grippe. Je sais pas si c'était la A, mais je l'ai eue. Et j'ai la toux maintenant. Merci pour le cadeau...
Première tentative mercredi soir, sur un 50+5 CHF avec 20 joueurs au départ. Nous jouons le troisième round et je suis de BB avec . Deux joueurs ont limpé, je ne fais que compléter, désirant de ne pas créer un pot monstre dans les premiers levels de ce tournoi. La BB complète et le flop tombe . Bon, la bonne nouvelle, c'est que j'ai maintenant un brelan; la mauvaise. c'est que ce flop hyperconnecté représente un danger évident. Je donkbet, BB se couche, un joueur en early position paie et le dernier encore en lice lâche ses cartes. La turn et la rivière n'apportent aucune autre carte susceptible de compléter le tirage quinte. Comme j'ai betté la turn et que mon vilain a call; je décide de check/call la rivière. Je vous épargne les détails, mais il montre (joli limp UTG+1), pour un set supérieur. Ce coup réduit mon stack à peau de chagrin. Je finirai par envoyer la boîte quatre mains plus tard, pour ne pas doubler et sortir sous les huées des voix dans ma tête. Un peu à contre-coeurt je m'inscris alors à un sit'n go pour le même buy-in. Nous sommes 10 et je sens mon côté loose-maniaco-agressivo-gambler prendre le dessus. Heureusement pour moi, mes mains relancées trouvent très souvent leur flop durant les premiers niveaux, ce qui me permet de monter un stack confortable. Alors que nous ne sommes plus que cinq, je vais faire preuve de magnanimité en faisant doubler deux shortstacks (avec vs et vs ). Je me maintiens toutefois à un niveau honnête pour atteindre la bulle. C'est à ce moment que je lance la machine, pour relancer deux coups sur trois. Je remporte la plupart des pots preflop, ne montre quasiment jamais mes cartes et ne stopperai la mécanique qu'une fois le head's up terminé... Et remporté (ok, sur un coup de chatte...). 250 CHF qui rentrent; c'est bon pour le moral.
Sur ma lancée, je m'inscris jeudi pour un tournoi dont le buy-in est de 110 CHF. Sur place, je constate que le nombre de participants est relativement famélique (15), mais que la structure de payout est bien sympathique (à l'image d'un sit'n go une table, il n'y aura que trois payés, selon une répartition 50%-30%-20%). Le jeu se déroule tranquillement, on a le temps de pratiquer un bon poker, de développer les coups et je prends beaucoup de plaisir à être de la partie. Les mains jouées n'ont que peu d'importance, beaucoup de mes jetons ont été acquis preflop, au flop ou à la turn, sans showdown. À partir des 10'000 de départ, je monte sans coup férir à 20'000, pour ensuite stagner jusqu'à ce que le field soit réduit à 4 joueurs. Il est vrai que je n'ai pas pris beaucoup de risque durant ces niveaux, me contentant de voler les blinds, puis de les payer, etc. Un gros resteal à noter, sans panache toutefois, puisque je possédais les dames en SB. Nous sommes donc 4 et concluons un bubble deal, le 4è se verra rembourser. Le deal entériné, le shortstack boîte, est payé, et sort. À 3 joueurs, je vais bénéficier d'un énorme concours de circonstance. Mes deux adversaires se partagent le chiplead avec 65'000 chacun, au jeton près, tandis que je me dis que la partie va être difficile, avec mes 20'000 petits amis. Première main à 3: le bouton raise 6'000 (blinds 1000-2000), pour se voir 3bet par la BB à 16'000. L'ouvreur réfléchit, puis 4bet à 30'000. BB call. Je prie pour un baby flop, sur lequel je les imagine bien s'entretuer. Mon voeu est exaucé quand le board montre un ten high. BB ouvre all-in, call du bouton. vs . Pas de bad beat et le bouton double. Head's up. Je me retrouve toujours avec mes 20'000, faisant face aux 130'000 soldats assoiffés de sang de mon adversaire (qui, soit dit en passant, se trouve être le même opposant que lors de mon tête-à-tête final de la veille). Malgré un double-up précoce, je ne pourrai rien faire et m'incline sur un joli play de vilain. Je prends quand même 400 CHF.
Je crois que ma période de tilt est terminée. Parce que c'est de ça qu'il s'agissait, un putain de tilt, associé à une grosse tendance maniaco-je-suis-le-meilleur-du monde. À confirmer ces prochains jours, où je devrais faire mon retour, mais online cette fois.
Ah, et j'ai eu la grippe. Je sais pas si c'était la A, mais je l'ai eue. Et j'ai la toux maintenant. Merci pour le cadeau...
2 commentaires:
back in the business !
et... bon rétablissement :-)
Ton concours était très sympa et je me suis bien amusé aussi à chercher les réponses !!
Et puis France 1 - Belgique 0. Ca fait plaisir :)
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