Depuis trois semaines environ, j'ai (re)pris un rythme de joueur semi-professionnel. En live. Je joue facilement 3 fois par semaine. Il faut dire que la récente ouverture de deux cardrooms (sorte de casino dédié exclusivement au poker de tournoi, NDLA) à deux pas de chez moi m'y a aidé (et quand je dis deux pas, c'est vraiment deux pas. Ou deux minutes. Max.).
J'adore le poker live. Plus que sa version électronique. Beaucoup plus. J'étais déjà arrivé à de telles conclusions par le passé, je sais, mais mon coeur a définitivement balancé, cette fois. Je ne vais pas revenir sur les explications de mon feeling -l'aspect social y joue néanmoins un grand rôle-, mais l'opportunité de pouvoir jouer en dur tous les soirs de la semaine n'y est clairement pas étrangère.
Bref, tchouf-tchouf, pouêt-pouêt, toujours est-il que je ne joue pratiquement plus online. Sauf le lundi, et encore, quand j'ai le temps (j'aime bien jouer les tournois à 22$ qui commencent entre 18 et 19H00). Délaissés, la Xewolls league, les tournois à 5$ et 11$ à huge field sur PS et les challenges SNG. Les rooms numériques sont pour moi devenues le lieu du poker-détente ou du poker passe-temps. Qu'on s'entende bien, j'y ai toujours du plaisir, mais différemment. Le poker online doit rester pour moi quelque chose d'exceptionnel, dans ce sens que je dois pouvoir ressentir l'envie d'y jouer, comme on attend un événement bienheureux. Grinder comme à l'usine n'est pas pour moi (ce sentiment est loin d'être unique, n'est-ce pas Stefal?).
Le problème du poker live, cependant, est la hauteur de buy-in, largement supérieure à ce qui se fait sur nos sites préférés. Je participe principalement à des tournois à 100+ CHF (sans le rake) et il est clair que cela demande une bonne bankroll. Ou une bonne discipline par rapport à ce que l'on a décidé d'investir pour le poker, comme on le ferait pour un autre loisir (lire, à ce propos, l'article de Stefal -hé oui, encore lui!!-). J'ai heureusement eu le bonheur de monter un fond de jeu assez rapidement, grâce à d'excellents résultats cet été, lors de mes premières semaines "pro" (sic) (4-5 tournois live par semaine). La régularité a payé et je suis, pour l'instant, bénéficiaire de 3.5k CHF sur 2009.
Ce qui est plus que ce que je n'ai jamais eu online.
Allez, avant de vous quitter, à l'heure où Shaundeeb annonce qu'il veut arrêter les tournois, où deux collègues fribourgeois s'envolent pour l'EPT de Prague (GL à eux!), je vous propose d'aller faire un petit tour sur youtube, pour y découvrir Stefal (décidément) en interview lors du Belgium Open. En plus, c'est une ex-Miss Belgique qui tient le micro... Hmmm...
Live is life; everybody sings...
2 commentaires:
Tu as vraiment de bonnes lectures
;o)
C'est clair que le live doit avoir une autre saveur !!
Et puis, on entre dans la 4ème dimension du poker avec tout l'aspect psychologie, tells etc ...
En +, si au passage, on fait la connaissance de miss Belgique, alors y a plus à hésiter :)
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