J'en suis (presque) à la moitié de mon parcours en rapport avec mes objectifs sur les SNG à 5.5$. 49 parties jouées en table pleine, en mode normal (contrairement aux turbos), en multitablant quatre tournois en même temps sur Pokerstars. Avant de partir dans les premiers éléments de réflexions, voici le résumé de mon activité:
Premier constat, je suis un joueur légèrement gagnant sur cette moitié, ce qui est déjà pas mal. À ce propos, ces premières stats me donnent un ROI de 11% environ, que je juge bien maigre. Bon, l'échantillon ne concerne que 50 parties et je dois dire que je ne sais pas vraiment quels sont les chiffres références en matière de sit'n go single table (d'ailleurs, si quelqu'un peut m'aider...), mais je trouve ce pourcentage personnellement insuffisant. Les taux de VPiP et de PFR correspondent à peu de choses près à l'idée que j'avais de mon style de jeu, mais là encore, j'ai un peu de peine à me catégoriser selon les profils communément acceptés; mais je pense être dans ma zone de confort, même si je dois me forcer, sur certaines sessions, à ne pas jouer plus de mains (dieu qu'elles sont séduisantes ces cartes assorties!...). Le graphe suivant montre l'évolution de ma bankroll. Un downswing est clairement visible (9 parties consécutives sans gain); dur pour le moral...
Le dernier tableau que je voulais soumettre à votre appréciation livre des informations plus qu'intéressantes sur ma façon d'aborder ce type d'épreuve: je suis clairement perdant dans le premier niveau de blinds (10-20), principalement parce que je m'y impose d'y être très serré. Puis, plus les niveaux augmentent, plus mon gain moyen et mon pourcentage de VpiP s'envolent. Je note cependant un petit ralentissement au niveau III (25/50), alors que j'agresse plus volontiers lorsque voler devient significatif (50/100 et +).
Ces premières stats me sont vraiment utiles afin de mieux cerner les erreurs que je peux commettre, même si je n'ai pas pris le temps de développer plus que ça mes points faibles ici.
D'une manière un peu plus global, je dois dire que je n'imaginais pas les difficultés qu'on peut rencontrer en grindant les sng à ces limites. L'aspect psychologique prend une réelle importance. Il est vraiment primordial d'être en bonne condition mentale pour jouer, quitte à renoncer à une session, plutôt que de risquer le tilt qui entraînera sans doute une glissade vertigineuse sur la pente du downswing. C'est peut-être l'aspect le plus difficile à gérer pour moi; quand on joue quatre tables et que les bad beats pointent le bout de leur nez sournois sur l'une ou l'autre des parties, il m'est très souvent impossible de garder mon sang-froid et d'optimiser mon jeu sur les autres parties ouvertes... Je n'ose imaginer la catastrophe si cela était mon gagne-pain. Pâtes et cervelas* tous les soirs, sans doute.
D'une manière un peu plus global, je dois dire que je n'imaginais pas les difficultés qu'on peut rencontrer en grindant les sng à ces limites. L'aspect psychologique prend une réelle importance. Il est vraiment primordial d'être en bonne condition mentale pour jouer, quitte à renoncer à une session, plutôt que de risquer le tilt qui entraînera sans doute une glissade vertigineuse sur la pente du downswing. C'est peut-être l'aspect le plus difficile à gérer pour moi; quand on joue quatre tables et que les bad beats pointent le bout de leur nez sournois sur l'une ou l'autre des parties, il m'est très souvent impossible de garder mon sang-froid et d'optimiser mon jeu sur les autres parties ouvertes... Je n'ose imaginer la catastrophe si cela était mon gagne-pain. Pâtes et cervelas* tous les soirs, sans doute.
Allez, je vous laisse, j'y retourne. En prenant soin de mettre la main sur mon A-game. C'est fou, je sais plus où je l'ai rangé.
*un petit tour en Suisse est nécessaire si ce nom ne vous dit rien....
1 commentaire:
Entièrement d'accord avec toi. Il est primordial d'être bien dans sa tête pour jouer.
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